Redonner de la valeur au cuir et à la laine

Cuir et laine, prime à la qualité

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Au niveau mondial, la demande en cuir et laine augmente fortement.  L’industrie du luxe recherche des peaux de qualité au grain fin et sans défaut, et notamment celles de veau et d’agneau tandis que la laine profite des cours élevésdu pétrole peu favorables à la substitution par le synthétique et de la bonne tenue des cours du coton.

Echanges de cuirs bruts de bovins pour la France

La France produit environ 3,5 millions de cuirs et peaux de gros bovins et 1,5 million de peaux de veaux et en est un exportateur net principalement vers l’UE (Italie en premier lieu) mais aussi l’Asie. Le commerce français est particulièrement dynamique dans le domaine des cuirs finis. Déjà bien positionnée sur les marchés de qualité, la France peut encore améliorer la qualité de ses cuirs (traitement antiparasitaire, parcours des animaux exempt d’éléments blessant..).

La filière laine en margeride (Haut-Loire)

En France, la laine est aujourd’hui très peu payée et couvre à peine les frais de tonte. Insérée dans une économie mondiale concurrentielle dominée par l’hémisphère Sud, elle est exportée à 90 % vers les pays asiatiques comme la Chine et l’Inde et revient sous forme de produits manufacturés (textiles, tapis). Des projets de relance axés sur la qualité voient néanmoins le jour comme dans le Pays de Saugues et permettent de conserver la valeur ajoutée de ce produit noble qu’est la laine sur le territoire de production.

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Note : Les illustrations, cartes et textes sont issus de L'Atlas de l'élevage herbivore en France aux Éditions Autrement. Ces éléments ne peuvent être utilisés pour un usage autre que personnel.