L'identification des porcins

L’identification du porc est une obligation en France depuis 1980. Elle a été modifiée par l’arrêté du 24 novembre 2005 relatif à l’identification du cheptel porcin, qui a pour objectif une traçabilité des flux entre sites d’élevage. Ainsi, tous les animaux doivent être identifiés avant de quitter l’élevage, que ce soit pour un autre site d’élevage ou l’abattoir.

De plus, pour répondre à la règlementation en vigueur, tout éleveur de porcs doit se déclarer auprès de l’EDE de son département et se voit attribuer un numéro d’exploitation à 8 chiffres et un indicatif de marquage unique pour chaque site d’élevage de porcs de son exploitation.

Les porcs doivent être identifiés par une boucle jaune ou un tatouage à l’encre foncée à l’oreille, avec le n° du site d’élevage quitté. Ex : cas des porcelets issus d’élevage de « naisseurs » vers un élevage « engraisseurs ».

Les porcs charcutiers et les porcs réformés doivent être identifiés par un tatouage à l’arrière de l’épaule avec un n° correspondant au site d’élevage quitté.

La recommandation est de réaliser le tatouage au plustard 3 semaines avant le départ pour l’abattoir.

Exemple: cas des porcs issus des élevages « engraisseur” ou “naisseur/engraisseur”.

Source : Techniporc

Identification par tatouage aux oreilles avec un numéro individuel unique à 13 caractères (n° du site de naissance complété par un n° d’ordre). Cette identification sera conservée tout au long de la vie de l’animal.

S’il s’agit de reproducteurs en autorenouvellement, nés, engraissés et produisant sur le même site d’élevage, seul le tatouage individuel à l’épaule est obligatoire.

Quand les reproducteurs quittent leur dernier site de détention pour l’abattoir, l’éleveur doit les identifier à l’épaule (n° du dernier site de provenance) comme les porcs charcutiers.

Enfin, il est important de noter que pour les éleveurs ayant plusieurs sites d’élevage, les porcs doivent être identifiés avant toute sortie du site, y compris au sein de la même exploitation.

Documents d’accompagnement :
A chaque entrée ou sortie de porcs sur ses sites d’élevage, l’éleveur doit compléter et signer les bons de chargement ou de déchargement (documents d’accompagnement) et les conserver dans le registre d’élevage pendant 5 ans.

La règlementation impose des informations obligatoires dans les documents d’accompagnement dont le nom du transporteur, son numéro d’agrément, le numéro d’immatriculation du camion ou de la remorque, l’indicatif de marquage du site d’élevage de départ et/ou d’arrivée, la signature du chauffeur, date et lieu de chargement ou de déchargement, le nombre d’animaux, les types d’animaux (porcelets, porcs charcutiers, réformes, reproducteurs), la signature de l’éleveur…

Le registre d’élevage :
Conformément à l’arrêté du 5 juin 2000, les éleveurs doivent disposer d’un registre d’élevage, conservé pendant 5 ans, comprenant plusieurs parties :

• caractéristiques de l’exploitation ;
• informations concernant l’encadrement zootechnique, sanitaire et vétérinaire de l’exploitation pour chaque espèce animale ;
• mouvements des animaux (entrées et sorties consignées dans les 7 jours) ;
• Pour constituer la partie mouvement du registre d’élevage, l’éleveur doit conserver dans l’ordre les documents d’accompagnement des mouvements, les certificats d’import et d’export et les bons d’enlèvement des cadavres.
• entretien et soins apportés aux animaux (ordonnances notamment), alimentation des animaux ;
• copie des documents d’accompagnement.

Dans le cas d’un éleveur ayant plusieurs sites d’élevage, un registre des mouvements doit exister pour chacun des sites.

Cette base comprend l’ensemble des sites d’élevage et les mouvements entre sites d’élevage et entre site d’élevage et abattoir, équarrissage etc.

Chaque détenteur est responsable de toutes les notifications concernant les mouvements d’entrée et de sortie des animaux de son site d’élevage.