L’élevage émet des gaz à effet de serre de plusieurs natures, liés à différentes activités.
Voici un bilan des gaz émis qui contribuent à l'effet de serre :
- le méthane, de formule CH4, émis par les ruminants par éructation lors de la digestion de la cellulose (le fameux « rot des vaches ») et celui émis par les déjections,
- le dioxyde de carbone, CO2, émis par l'utilisation d'énergie sur l'exploitation (fioul et électricité) ainsi que lors de la fabrication des intrants et de leur acheminement vers l'exploitation (engrais, aliments pour animaux, et tout ce que l'on achète à l'extérieur),
- le protoxyde d'azote, N2O, lié à l'épandage d'engrais minéral et organique.
Pour appréhender la participation de l'élevage à l'effet de serre, dans son intégralité, il faut pouvoir additionner ces différents gaz. Ils ne contribuent pas tous de la même manière à l'effet de serre. On les convertit alors en équivalent CO2, le gaz de référence, en fonction de leur pouvoir réchauffant.
Ainsi, le méthane correspond à 25 équivalent CO2 et le protoxyde à 310 équivalent CO2.
En France, l'élevage herbivore contribue à hauteur de 8 % aux émissions de gaz à effet de serre. Cette part diminue depuis une dizaine d'année du fait de la baisse du nombre d'animaux (le cheptel bovin a diminué de 12% depuis 1990) et de la diminution des quantités d'engrais minéraux utilisées.