Le sol constitue l'interface entre la surface de la terre et le socle rocheux. C'est un milieu complexe, structuré et hétérogène abritant la majorité de la biodiversité terrestre qui en retour participe plus ou moins directement à son élaboration.
Le sol provient de l'altération de la roche mère et de la décomposition de la matière organique, animale ou végétale, qui peut subir différentes transformations, grâce à l'action d'une grande diversité d'organismes comme les vers de terre et les bactéries assurant un large éventail de fonctions : découpage de la litière, formation d'humus, stabilisation ou minéralisation de la matière organique. Sous la prairie non labourée, se trouve une couche épaisse d’humus entremêlée de racines pérennes.
Elle est fertilisée régulièrement par des bouses ou crottins et offre un nid douillet pour des myriades de lombrics, bactéries, champignons, microorganismes qui s’activent. Ce sont 4,5 tonnes d’organisme de toutes tailles qui vivent sous un hectare de prairie, soit l’équivalent en poids de 6 vaches !
Note : Les illustrations, cartes et textes sont issus de L'Atlas de l'élevage herbivore en France aux Éditions Autrement. Ces éléments ne peuvent être utilisés pour un usage autre que personnel.
- Les atouts du lien au sol
- Diversité des cultures et place de l’herbe
- Des paysages diversifiés
- Zoom sur les infrastructures agroécologiques d’un territoire d’élevage
- La biodiversité sous prairies
- Valorisation par l’élevage des zones de relief
- Entretien de zones humides clés pour l’environnement
- L’utilisation des sols variée sur un élevage bourguignon
- Fertilité des sols et déjections animales
- Un stockage de carbone dans les régions d’élevage
- Qualité des eaux et élevage herbivore
- Viande et eau : quelle méthode et quelle quantité ?
- Emissions de gaz à effet de serre et compensation en élevage
- Des leviers de réduction des émissions, différents selon les pays