La période des fêtes est jalonnée de coutumes alimentaires, religieuses ou laïques, qui perdurent en particulier lors des repas de Noël et du Jour de l’an. La viande, qui a longtemps été une denrée rare, reste emblématique des menus de fin d’année.
Repas de Noël en famille et repas de la Saint-Sylvestre entre amis
Les fêtes de fin d’année sont rythmées par quelques repas au contenu et à l’apparence soignés. Les réveillons et déjeuners de Noël, qui puisent leur origine dans la fête chrétienne de la Nativité, répondent à des codes encore très traditionnels. Ils ont lieu généralement dans le cadre familial, parfois élargi à des parents éloignés ou à des amis proches. Le réveillon et le déjeuner du Jour de l’an sont moins formels. On inaugure volontiers la nouvelle année entre amis, quelquefois en nombre et à l’extérieur du domicile. Mais ces diverses réjouissances ont bien un trait commun : elles marquent l’entrée dans un temps nouveau, que l’on célèbre en groupe et en ayant à cœur de faire plaisir autour de soi.
Fêtes de fin d’année : des traditions culturelles aux rituels culinaires
A cette période, on offre et l’on sert à ses parents et amis toutes sortes de produits et de mets symboliques de cette quinzaine de jours de trêve, de concorde et de générosité. Les parents garnissent les corbeilles de fruits exotiques frais ou « déguisés », dispensent aux enfants marrons glacés et chocolats. A table, on sert traditionnellement des viandes blanches (à base, notamment, de porc et de veau) qui symbolisent l’hiver, mais aussi la pureté et l’innocence. Aujourd’hui, on n’hésite pas à innover et toutes les viandes peuvent être servies lors des fêtes de fin d’année. Au dessert, la bûche glacée qui rappelle celle qui brûlait autrefois dans l’âtre lors de la veillée de Noël est un incontournable. Finalement, l’important est de marquer le caractère exceptionnel du moment par le choix de la pièce, de la recette ou de la présentation.
La recette, traditionnelle, pas chère ou originale… est un incontournable
Depuis l’origine, le repas de la veillée de Noël fait la part belle à des mets et préparations hors du commun. Le repas gras du réveillon a longtemps été, pour de nombreux foyers français, une occasion rare de consommer de la viande. A l’approche de Noël, les familles paysannes sacrifiaient généralement un cochon, dont on tirait des jambons. Dans certaines régions comme dans le sud-ouest, c’est le bœuf (en daube) qui constituait le mets de luxe de la veillée. De nos jours, c’est plutôt par le choix d’une pièce noble, spectaculaire, originale ou tout simplement par une préparation riche ou innovante que l’on marquera le caractère exceptionnel des repas de Noël et du Jour de l’An. A cette période, plus que les moyens, c’est le cœur qui compte !