Un produit issu de l’élevage comme la viande ne peut être évalué sur son impact environnemental avec les mêmes méthodes qu’un produit industriel.
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En effet, l’activité d’élevage se réalise avec des animaux vivants, dans un milieu ouvert qui présente à la fois des interactions naturelles et des interventions humaines. Ainsi, lorsque l’on évalue l’impact environnemental d’un élevage, il faut prendre en compte ce qui entre dans le système (les achats d’engrais, d’alimentation animale, d’énergie, d’eau…) qui constituent une consommation de ressources ; ce qui sort du système (les produits alimentaires ou les animaux eux-mêmes mais aussi les éventuelles pertes qui peuvent constituer des pollutions), mais aussi tous les processus naturels et recyclages opérés au sein du système d’élevage.
Ainsi, la paille des céréales sert de litière et avec les déjections des animaux, constitue un fumier qui est recyclé en engrais et retourne au sol.
Les plantes captent naturellement du carbone, de l’eau et de l’azote et en réémettent. Une multitude de cycles vivants ont lieu et il est également nécessaire de les considérer pour avoir une vision globale de l’impact de cette production.
