Grâce à un réseau dense de vétérinaires et de laboratoires d’analyse, le suivi sanitaire et épidémiologique des élevages s’est perfectionné tout au long du XXe siècle.
Ce maillage au plus près des exploitations traduit la relation entre éleveurs et vétérinaires en termes de limitation de la mortalité, mais aussi de suivi sanitaire régulier des troupeaux. Le tout est encadré par l’administration, avec des services vétérinaires départementaux, qui dépendent du ministère de l’Agriculture : ils contrôlent l’application des mesures publiques relatives à la protection de la santé et du bien-être des animaux, et la sécurité sanitaire des denrées alimentaires. Cette dernière s’est considérablement améliorée : de 20 000 à 50 000 décès annuels liés à l’alimentation au début du XXe siècle à une centaine aujourd’hui.
Note : Les illustrations, cartes et textes sont issus de L'Atlas de l'élevage herbivore en France aux Éditions Autrement. Ces éléments ne peuvent être utilisés pour un usage autre que personnel.