Origine :
Elle provient de la race bruxelloise Tirlemont, du nom d’une ville située au nord de Bruxelles. La deuxième guerre mondiale a considérablement réduit le nombre de races locales belges. Au cours des dernières années, la Bleue du Nord a reçu du sang de nombreuses autres races de vaches, alternativement à viande ou laitières. Depuis cinq à six ans, les éleveurs tendent à privilégier ses qualités laitières.
Aptitude :
La Bleue du Nord est appréciée pour sa facilité d'élevage et sa bonne résistance au froid et à l'humidité. Comme toute vache mixte, sa morphologie est robuste. Elle est moins musclée que sa cousine, la Blanc Bleu Belge.
Selection :
Un programme franco-belge organise une sélection des meilleures lignées pour élargir la variabilité génétique, notamment par la gamme des taureaux disponibles pour l’insémination artificielle. Pour atteindre les objectifs d’amélioration de la production laitière et de maintien de la double aptitude lait-viande, les axes de sélection sont le potentiel laitier et la fonctionnalité de la mamelle.
Expansion :
En Belgique et dans le Nord frontalier de la France.