La région Grand-Est représente 10% de la production de viande française. L’élevage y est développé dans les zones les moins propices aux cultures mais des ateliers d’engraissement ont vu le jour également en zones de plaines où les ruminants valorisent les coproduits des grandes cultures.
La Champagne-Ardenne et l’Alsace sont majoritairement dominées par la viticulture et les grandes cultures. Cette forte représentativité est expliquée par un potentiel des sols élevé qui est favorable à l’implantation de cultures céréalières et viticoles. Dans ces territoires, l’élevage se développe de façon sporadique dans les zones non labourables en apportant ainsi une valorisation des terres par la production d’herbe.
Dans les massifs des Ardennes et des Vosges, l’élevage et la forêt sont fortement développés. Ces terres pentues proposent une abondance de surfaces en herbe formant la base de l’alimentation des élevages herbivores des exploitations locales.
De par les nombreuses contraintes de leur environnement, ces structures exploitent traditionnellement de plus petites surfaces et pratiquent un élevage extensif (fait d’élever des animaux sur de vastes étendues mais avec un rendement très faible). La Lorraine est caractérisée par une forte présence de moyennes et grandes exploitations de polyculture-élevage. Les élevages y sont principalement spécialisés en production bovine, avec une alimentation à base d’herbe et de céréales produites majoritairement sur les exploitations.
